Imprimer cette fenêtre Retour page précédente Les boites d'essieux
Dernier rempart entre ce qui tourne et ce qui est fixe, les boites d'essieux ne sont pas l'un des éléments les moins importants de la chaine mécanique.
Ces boites ont toujours été l'objet de beaucoup d'attention, et si elles ont beaucoup évolué, c'est à leur surveillance qu'on a consacré beaucoup d'études et de matériels.

Les boites à tampon graisseur type "U"




Ce type de boite a équipé presque tout le matériel marchandise remorqué à une certaine époque. On la trouve encore assez fréquemment sur les wagons à petite vitesse.

Dans ce type de boite, le graissage est effectué par un tampon de laine qui baigne dans un réservoir d'huile. C'est un procédé très efficace, et qui a donné entière satisfaction pendant des années.




Les boites à palette puiseuse, type ATHERMOS





Voici un autre système de boite à huile. Ici, le graissage est obtenu par une palette qui, en tournant, transporte l'huile au niveau supérieur. Le graissage s'effectue ensuite par gravité.

Ces boites ont équipé certaines locomotives, comme les BB 8100.






Les boites à rouleaux


Les boites à rouleaux équipent maintenant la majorité du matériel ferroviaire. Dans ce type de boite, la résistance à l'avancement est presque nulle (il n'y a pas frottement, mais roulement), et la maintenance est bien plus simple que les boites à huile.
Mais si ces boites sont très fiables, elles donnent lieu à des incidents plus sérieux que les boites à coussinet. Dans les boites à huile, le coussinet en bronze était recouvert de métal blanc anti-friction. En cas d'absence d'huile, il se produisait un chauffage de boite répérable par de la fumée, mais qui ne présentait pas un danger immédiat, car le bronze du coussinet ne pouvait pas attaquer l'acier de l'essieu.
En ce qui concerne les boites à rouleaux, ses composants sont en acier très dur. En cas d'anomalie, des morceaux d'acier peuvent endommager la fusée de l'essieu très rapidement. D'ou la nécessité de détecter cette anomalie au plus tôt.