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SUR L'ESPRIT ET L'USAGE DU REGLEMENT (sur l'EST, en 1910).

''Savoir le danger de mouvoir le pied avant l'œil sur les rails du passage direct posé entre les bâtiments et les vingt et une voies du triage''.
''La statistique avait autrefois justifié la construction d'un passage souterrain à cet endroit surnommé ''la guillotine''. L'étude du dossier, transmis de service à service, se termina le jour où l'on s'aperçut de la diminution du nombre des sinistrés par l'éducation des survivants. La Compagnie continua de faire confiance au soin de chacun pour sa sécurité propre'' (p. 10).
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''La durée du travail comprenait, outre l'horaire de marche, la préparation et la rentrée de la machine. Ces deux temps variables selon les types de locomotives, s'accordaient sur la moyenne de présence au dépôt une heure avant le départ et une heure après l'arrivée, délai insuffisant pour les fortes machines dont le soin voulait un travail de 2 h à 2 h ½ préalables au départ'' (p. 35). ''Présence 14 h 30. Durée effective 13 h 05. Et sur de la ferraille. Si cette nuit là, je tapais dans le tas, c'était mon tour pour la correctionnelle'' (p. 37).
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''Tenu par l'horreur d'écrire, il rangeait régulièrement les dossiers dans son poêle qu' il définissait : classeur automatique à feu continu'' ''Les secrétaires du chef usaient leur salive à disputer avec lui. Il leur répondait : ''je vous l'ai rendu, votre paperasse'', et leur en affirmait le jour qui était celui de l' incinération. Cette méthode lui procurait la distraction de collectionner des blâmes dont il ne se frappait pas :'' ''Parce que, quand on répond à un dossier, il vous revient ''pour plus amples explications''; puis encore pour explications aux explications. Cà se termine par un blâme parce que les explications sont insuffisantes. Tandis que si le dossier est mis au feu, il y a le même blâme avec bien moins d'embêtements. Et parfois, on l'oublie'' (p. 42).
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''Il m'est signalé… Il résulte de l'enquête… Que la responsabilité vous incombe entièrement. Comment ne point voir dans le fourbe catégorisme de l'arrêt l'insuffisance de prouver que la faute ''incombait entièrement'' à un homme ?'' (pp. 44-45). ''Etablir une responsabilité individuelle… dépassait la possibilité. Aussi, le chef ne l'entreprenait pas, mais corrigeant la difficulté de justice intégrale par un grand souci des compensations, il répartissait également les blâmes : les sous-chefs en recevaient chacun son tour et le résultat se trouvait à la volonté maintenue chez tous'' (p. 45).
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''Les instructions et les circulaires plus récentes gardées sur la table se déblayent par gravité'' (p. 44).
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''Pendant le repas des hommes, les sous-chefs devaient prendre la place des accrocheurs et entrer dans les tampons par contravention à l'art. 23 de règlement : ''Il est formellement interdit à l'agent chargé de la direction d'une manœuvre, d'opérer lui-même l'accrochage ou le décrochage des wagons''. Cette insuffisance de personnel diminuait les chances d'accident : ''quand on manœuvre seul, on ne peut pas se tuer deux'' (p. 48).
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''Un dossier de plusieurs kilogrammes avait rendu claire l'idée d'admettre des trains sur une voie vacante'' (p. 55).
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''Le passage en pleine série d'un express dont le Mécanicien marchait à sauver sa prime créait un moment défini critique à la consigne de la gare, par interdiction d'utiliser le terme ''dangereux'' dans les écritures'' (p. 69).
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''Le renom de désagrément de la tape des locomotives en pleine marche aidait les prescriptions sur opaline, apposées au parc à charbon où quelques voyageurs trouvaient par l'encombrement de l'urinoir officiel l'occasion d'apprendre à voyager sans se faire tuer'' (p. 70).
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''Le destinataire ne prenait pas livraison. Dans les bureaux quand ils ont écrit : ''Vous auriez dû décharger'', ils ont fini. ''Qu' ils viennent décharger vingt tonnes de cossettes. Ils verront si ça pèse le poids d'un porte-plume''. Eternelle hostilité entre les écriveurs aux conceptions promptes et les hommes de main'' (p. 75).
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''Les deux inspecteurs du Service Central arrivèrent à 10 h du matin, sans courir, du buffet de la gare aux voyageurs. Nommés en sortant de classe, inspecteurs d'une pratique qu'ils ne pratiqueraient jamais, l'obligation de paraître habiles les empêchaient de le devenir. Ces irréalistes, rêveurs autoritaires et dominants, emmurés de cristal, vivaient sans contact avec la réalité soumise à leur contrôle'' (p. 82). ''Distants des praticiens aux gestes pour eux incompréhensibles, ils leurs donnaient le dédain tranquille assuré aux basses besognes et vivaient contents que toute science fût en eux, ingénieurs, toute invention et toute autorité. Un mépris égal mais craintif, vivait chez les praticiens pour ces écoliers, hommes taquins. Mais ils savaient la facilité de les conduire en leur donnant toujours raison'' (pp. 82-83). ''Satisfaits d'avoir vu un train de si près, les deux inspecteurs revinrent achever leur documentation sur dossiers dans le bureau. Le chef, mandé, les trouva munis d'une explication suffisante à les empêcher d'entrer dans la brousse des wagons préparée pour eux. Cependant il se déclarait prêt à les guider; mais l'un des inspecteurs tenant sous sa défiance dédaigneuse cet exécutant, figurait au dos du graphique les voies du raccordement'' (p. 83). ''Pénétrez-vous d'abord du principe. Je pose la question de la dérivation dans toute sa généralité. Transportons-nous à l' infini. Nous ne sommes plus au triage mais à un point quelconque de l'espace…'' (pp. 83-84). ''Ils repartirent à midi, ayant fortement nourri leur considérable volonté d'affirmation'' (p. 84).
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''Les chers frères de la congrégation de l' X ne se vendent jamais'' (p. 84).
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''Les leviers d'aiguillages ne pouvaient bouger, à se disposer pour un train attendu, ou se replacer derrière le train reçu, qu' à l'abri du signal fermé; son ouverture immobilisait tout; mais rien, mécaniquement, n'empêchait l'aiguilleur de rabattre le signal aussitôt le train passé, dont les roues continuaient sur des appareils manœuvrables. L'aiguilleur, fermant le signal sur le fourgon de queue, manœuvrait les appareils à mesure de leur évacuation, au risque de l'erreur de mouvoir les lames sous les roues en marche'' (pp. 84-85)
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''Le souci administratif de ne point laisser de trace d'irrégularité à sa charge le paralysait. Incapable de franchir le souci mesquin des mots, il tardait à cette recherche, au lieu de s'aviver aux réalisations promptes'' (p. 92). ''Le chef de bureau de l'inspection principale posait des questions importantes: Est-ce que Paris est prévenu ?… Combien y a t'il de morts ?… A-t-on fait le nécessaire ? Et il se contentait de réponses semblables données pour se débarrasser de lui : tout va bien… Les mesures sont prises.'' ''Veiller que nul étranger ne se blesse, pour qui la Compagnie aurait à payer plus cher que le demi salaire dû à ses agents sinistrés'' (p. 95).
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''Que faut t'il faire ? - Faites le nécessaire'' (p. 97).
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''L' importance des hommes à calepin grandissait'' (p. 99).
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''Ces deux polytechniciens se trouvaient munis chacun de l' idée que la responsabilité devait se trouver hors de son service''. ''Mon cher camarade: - le mouvement de l'aiguille sous le train est flagrant''. ''Mon cher camarade: - si le mécanicien n'avait pas franchi le signal, rien ne serait arrivé'' (p. 103). ''L' Ingénieur de la Traction se refusait à comprendre pourquoi devant une manœuvre intempestive d'aiguille on devait rejeter l'accident dans la catégorie des tamponnements pour signaux franchis'' (p. 109). ''Il y a eu débloc anticipé de la section arrière. Le signal carré fermé, c'est acquis. L' indicateur de ralentissement à 40 kilomètres est fixe. Le mécanicien marchait à 80. Il reste à savoir si le disque à distance était à l'arrêt'' (p. 109).
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''Une enquête ne remonte jamais. On pourrait trouver aussi que la cause vient de trop d'économie. Alors, le Conseil d'administration serait responsable ! La responsabilité se recherche au plus bas. On veut l'homme qui, le dernier, a touché à l'appareil sur lequel on a déraillé. Ou le mécanicien qui a passé le signal…'' ''Il y a une politique des règlements de chemin de fer. Elle est faite par les gens des bureaux pour leur sauvegarde. Quoi qu'il arrive, eux n'y sont pour rien. Toute la hiérarchie, depuis le directeur de la Compagnie, détermine les conditions du travail. Il ne peut être fait que ce dont elle donne les moyens. Cependant, dans un accident, il n'y a jamais qu'un homme de responsable : le plus petit. Et ça se comprend. Le public est rassuré par la condamnation du mécanicien. Il serait affolé par la responsabilité de la Compagnie. Si l'enquête recherchait, dans les conditions générales du travail, la préparation des possibilités de catastrophes, ce serait terrible. Ca tuerait le goût des voyages, indispensables à la prospérité des nations.'' ''Le principe est que la conception du service est sauve de la responsabilité pratique. Il y a, pour chaque accident, un seul geste déterminant. Le chemin de fer, ça commence haut, à un homme qui écrit : ''Il est interdit d'expédier un train à marche lente devant un train à marche accélérée, en dedans du délai nécessaire au premier pour atteindre la gare suivante''. Transmis et retransmis, ça finit par arriver à quelqu'un qui n'a plus à le transmettre à personne. C'est toujours celui-là qui écope. Il n'a pas à discuter. Il accuse réception et ça remonte jusqu'aux Directeurs qui ont fini lorsqu' ils ont l' émargement, pour dire, en cas d'accident : ''Ca n'aurait pas dû arriver. Vous n'aviez qu' à vous conformer à la circulaire n° 1809 du 23 Mai 1891''. Aucune n'est jamais périmée. Il y en a, des circulaires. Ca n'est pas difficile, dans une enquête, de trouver le texte qu' il aurait fallu respecter pour que rien n'arrive; mais on ne voit pas qu'au moment de l'accident, il n'y avait pas que cette prescription à appliquer, mais cinquante autres avec elle. Dans les bureaux, les obligations peuvent s' étudier une à une; sur le terrain, elles se présentent toutes ensemble, se contrarient, s'empêchent l'une l'autre. Et plus les gens qui écrivent ajoutent de prescriptions au fouillis des prescriptions, plus on est écrasé. Ce n'est pas tant le papier qui est nécessaire, mais, en même temps que le papier, le moyen matériel de se conformer à ce qui est écrit''. (pp. 111-112).
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''Connaissant le service par des figurations sur papier, arrêter dix minutes la formation des trains paraît aussi facile que cesser dix minutes d'y penser'' (p. 114).
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''- Et le disque avancé ? Etait -il ouvert ou fermé ? - C'est un disque armé, mon avertisseur n'a pas sifflé. - Donc il était ouvert. L'avez-vous vu ouvert ? - Nous avons dû passer en face quand le niveau claquait. Je ne sais pas si mon compagnon l'a vu. Il ne peut plus le dire maintenant - Il fallait arrêter. - Avec 7 minutes de retard ? Un disque armé, moi je me fie à l'avertisseur. Je n'entends pas le sifflet du crocodile, c'est que la voie est libre (pp. 117-118). - Non ! Non ! C'est une erreur absolue. L'automatisme des signaux, là où il existe, n'est pas fait pour supprimer votre vigilance. Alors du fait qu'un signal est à avertisseur automatique, vous ne le regardez plus. Vous l'annulez (p. 118). - Vous marchez les yeux fermés, en faisant confiance aux signaux… Mais vous êtes fou !'' (p. 119). - Il faut faire la marche. Si on s'attendait aux signaux fermés, avec 300 t, quelquefois 350, on ne se lancerait jamais. Vous m'avez demandé comment c'est arrivé : moi je veux vous dire comment ça aurait pu ne pas arriver…'' (pp. 118-119-120).
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''L'autorité du Procureur de la République s'opposait aux vérités'' (p. 120).
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''Sur des lignes aux gares si rapprochées, un mécanicien de rapide qui s'attendrait à trouver les disques fermés, ne ferait jamais l'heure'' (p. 121). ''Dans les signaux, il n'y a plus de bon que les sémaphores. Tout le reste c'est du joujou de bazar. C'est fait pour les chemins de fer d' il y a cinquante ans qui traînaient 100 tonnes à 60 à l'heure, grande vitesse. Aujourd'hui on marche à 120 avec des poids triples. Les signaux n'ont pas changé. La nuit, ils sont éclairés à l'huile'' (p. 121-122). ''Les trains rapides sont trop forts pour le vieux réseau. C'est comme un homme de quarante ans qui garderait ses habits de jeunesse. Ca craque s' il remue'' (p. 122).
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''Le voyageur veut aller vite. On ne peut pas lui dire d'attendre que tout soit prêt pour être sûr qu'on ne lui cassera pas le nez. Si on le traîne à 120, il est content. Il ne contrôle que la vitesse. Il ne voit pas à côté de quoi il passe si vite. Sinon il ne prendrait pas son billet. A chaque accident on désigne un coupable. Le mécanicien. Et le voyageur peut reprendre le train suivant'' (p. 122).
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''Le dossier d'accident voyage en triple expédition. Il faudra bientôt un fourgon spécial pour le transporter. Le chef est déplacé pour expédition du marchandise après l'heure limite. L'aiguilleur rétrogradé pour débloc hâtif de la section arrière. Le mécanicien à la retraite'' (p. 122).
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''Depuis deux ans les Travaux signalent l'annulation par les rapides de l'indicateur fixe de ralentissement à 40 à l'entrée du triage. Les vitesses supportées par les appareils de voie en courbe obligent à un entretien incessant, dangereux pour les poseurs à une bifurcation où les trains se suivent à deux minutes. Le Directeur signe lui-même les demandes d'explications pour retards infligés aux grands express. Les gares s'appliquent aux signaux ouverts et la voie est toujours libre. Le mécanicien ne change pas si vite ses habitudes nécessaires'' (pp. 122-123).
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''Pour satisfaire tout le monde, on a éreinté le matériel. Il n'y a aucune réserve derrière les jeux en roulement. Il a fallu marcher avec une machine avariée. Dans un dossier bien fait, on doit écrire assez pour cacher tout ça. Il est arrivé ce qui devait arriver. Et ça arrivera encore. Le chemin de fer, même amélioré par un milliard de travaux aura toujours des défaillances, dans le fer ou dans les hommes. Combien de fois la Mort ne perd elle que pour un centimètre ?'' (p. 123).
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'' La compagnie n'est pas franche. Les petits agents sont toujours punis; et ils risquent leur vie. ''L'enquête serre le mécanicien ou l'aiguilleur. Ils sont seuls contre tous. La Compagnie qui devrait être inculpée en même temps que ses agents instruit l'affaire. Même elle rend l'arrêt. ''Le tribunal se décide d'après ses conclusions. '' Le Contrôle suit l'avis de la Compagnie. Elle fait sa justice, comme ses voies. ''Seul l' inculpé paraîtra devant le tribunal. Les autres, non inculpés, sont déjà condamnés sans jugement. '' Que des délégués du personnel assistent aux enquêtes d'accident, et que les inspecteurs, les administrateurs soient interrogés comme les agents de pratique (p. 125).
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''- Tout vient de la queue du marchandises qui n'a pu évacuer l'aiguille. - Il va falloir tout changer. - Ce qui est dit au Contrôle est dit. Nous n'avons pas l'habitude de varier nos affirmations. On nous prendrait pour des pantins à ficelle. Le déraillement est dû à une inobservation des signaux'' (pp. 131-132).
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''Vous pensez que la réalité suivra vos conceptions. Vous rêvez. Vous pourrez établir cent consignes ; quand un accident surviendra, ses circonstances ne répondront à aucune de vos prévisions. La surveillance directe du service vaudrait mieux'' (p. 135).
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''Des affirmations dépouillées de verbiage, nécessaires aux praticiens'' (p. 136).
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''Un rapide ne doit jamais trouver un signal fermé. Je n'ai pas à vous donner le détail de ce qui est à faire pour cela. Je ne suis pas chef de gare'' (pp. 137-138).
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''On ne peut prétendre prévoir l'exactitude de tous les cas'' (p. 138).
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''Circulaire n° 216. Exploitation. Je crois devoir rappeler l'attention de tous sur la nécessité d'observer scrupuleusement toutes les prescriptions du règlement en ce qui concerne notamment la protection des voies principales'' (pp. 145-146). ''L'idée importante : ''débrouillez-vous pour que rien n'arrive'', masquée par la vase bureaucratique'' (p. 146).
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''La gare a été mise hors de cause par le contrôle. La Traction est seule responsable'' (p. 150).
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''Un chef de gare doit connaître quelles parties du règlement ne sont que des indications fournies à l' initiative et quelles parties doivent s'exécuter à la lettre. Là, obéissez comme un mort à ses porteurs'' (p. 151).
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''Il n'y a point de dosage de la sécurité. Il faut qu'à tous moments, elle soit toute, par votre docilité brute. Consacrez aux autres parties du service des moyens de votre philosophie'' (p. 152). ''On ne fait jamais trop attention à la sécurité. Le personnel ne sait pas les ennuis que cela nous crée…'' (p. 155). ''La sécurité à tous moments doit être toute, par l'application rigoureuse des prescriptions qui s'adressent à une obéissance mécanique'' (p. 155).
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''L'application du règlement suffit à la paralysie du service : exécuter les milliers de circulaires, tout serait réglementaire, et plus rien ne marcherait'' (p. 225).
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''Je vous rappelle comme le premier de vos devoirs celui de veiller à la stricte application de l'article 11. A ce sujet, relisez la circulaire n° 216 de cette année ; l'ordre de service n° 256 du 22 février 1897; la circulaire n° 461 du 2 décembre 1897; l'ordre du jour n° 1 du 15 mai 1898; la circulaire n° 269 du 4 juillet 1899; l'ordre du jour n° 1 du 21 janvier 1905…'' (p. 235).
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''La circulaire n° 1208 interdisait les semelles bordées de fer, dangereuses sur les rails et les marchepieds métalliques. Même ne paraissant point déterminantes d'un accident, il était demandé pour tous les cas, même d'un employé, assis, blessé par la chute d'un tuyau de poêle : prière d' indiquer s' il portait des chaussures ferrées à clous jointifs. Car aucune circulaire n'est négligeable'' (p. 240).
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''L'Administration n'est pas une armée en campagne. Le premier devoir d'un agent est de ne jamais se faire tuer'' (p. 243).

Très réglementairement,
Guy SAGOT.
Référence :
Pierre HAMP, ''Le Rail'', Ed. de la Nouvelle Revue Française, Marcel RIVIERE & Cie, Paris 1912.