Je ne résiste pas au plaisir de vous présenter ce petit train. Sous un aspect débonnaire, il se cache derrière lui une histoire. Une histoire remplie d'espoirs, de combats acharnés, de passions débordantes, de pleurs et de sang.
Le plateau de Cerdagne, enclavé entre Mont-Louis et Bourg-Madame était innaccessible avant lui. Ce petit train, par sa taille, a changé la vie et l'avenir de toute une région.
J'ai la chance de connaitre ce joyau depuis longtemps, puisque mon père est né à Thuès-entre-valls, au pied des superbes gorges de la Carança. Mes grands parents paternels se sont éteints ici, dans ce lieu qui représente pour moi ce que la nature fait de mieux.
Si vous ne connaissez pas cet endroit, qui s'étend le long de la vallée de la Têt, pour déboucher sur la Cerdagne, vous perdez quelque chose. Vous sentez ici le formidable poids des Pyrénées, que l'on peut toucher, et qui vous laisse sans voix. La beauté écrasante de cette partie du monde a été longtemps méconnue.Cette ligne continue à exciter encore les passions, lorsque des gestionnaires zèlés parlent de mauvaise rentabilité. La levée des boucliers est immédiate, les combats sont toujours aussi passionnés. Malgré toutes ces péripéties, le Train Jaune vivra, car il est bien autre chose qu'un petit train !
Pour vous raconter son histoire, je vous livre un bouton de téléchargement, qui vous permettra de charger le texte intégral de Jean-Louis André, paru dans le numéro 11 de Terres Catalanes (Juin 96). Je ne peux pas faire mieux. Ce texte est sous forme de .ZIP ( 15.5 Ko), qui vous donnera un fichier .DOC une fois décompressé. Quand vous l'aurez lu, j'espère que vous comprendrez pourquoi ce petit train est si grand.