Imprimer cette fenêtre Retour page précédenteLes trains,
On entend par "train" l'ensemble d'un convoi circulant sur une voie ferrée. Il y a plusieurs catégories de trains. Pour ne donner que les plus courantes, il y a des trains de marchandises, de messageries, de voyageurs, de travaux, de machines, etc...Chacun de ses groupes se divisent en catégories.
Leurs différences:
Tout ceci est assez complexe, mais une catégorie se détermine par sa charge, sa vitesse limite, ses caractéristiques de freinage, sa longueur maximum ou minimum, sa composition, etc...
En cas d'avarie de freinage sur un train, le conducteur devra recalculer son freinage par rapport à la charge et déterminer une nouvelle vitesse limite. Certains trains sont freinés au nombre d'essieux, d'autres sont freinés à la charge. Le freinage des trains répond à des normes extrémement complexes, calculées avant le départ. L'incorporation dans les trains de wagons non freinés, ou de wagons étrangers, n'arrange rien.
Dans les trains de voyageurs, la mise en oeuvre de vitesses rapides a contraint la SNCF à compléter le système original par des dispositifs rendant l'action du freinage plus rapide et plus efficace, mais aussi plus confortable.

Le système Westinghouse est toujours d'actualité, mais a été considérablement amélioré grace aux nouvelles techniques. Il y a quelques années, il arrivait qu'un conducteur "casse" son train au freinage, car la rapidité d'action de l'air comprimé seul est assez lente. De ce fait, tout le convoi ne freinait pas en même temps ou avec beaucoup de retard. Les trains peuvent avoir une longueur de 750 mètres et une dépression met du temps à se répercuter.
Les trains à grande vitesse comme les Corail 200 ou les TGV répondent à des normes extrèmement sévères, constamment vérifiées et surveillées.

Le freinage s'obtient en transformant l'énergie en chaleur. On le fait soit en transformant la vitesse en électricité que l'on dissipe dans des résistances, soit à l'aide de disques de freinage, soit à l'aide de sabots frottant sur les roues. Il existe également des dispositifs d'urgence à électro-magnétisme qui inter-agissent avec le rail.
Un train ne peut pas s'arrêter immédiatement compte tenu de l'énergie emmagasinée. Les distances de freinage en urgence peuvent varier de 800 à 2000 mètres. Un TGV lancé à 300 kmh est capable de s'arrêter en 2700/3000 mètres, ce qui constitue un véritable exploit technologique pour un train qui parcourt 1 km en 12 secondes.
J'aimerais au moins que ceux, toujours pressés, qui forcent les passages à niveaux, retiennent ces chiffres. Ce genre d'accident n'est pas un accident de chemin de fer, comme vous le disent les journalistes. C'est un accident de la route !